Le concept d’écovillage a connu un véritable essor ces dernières années. Il consiste à créer un ensemble d’habitats de taille humaine où l’homme et l’environnement sont au centre des intérêts. La communauté ainsi créée va alors mettre un accent particulier sur l’autosuffisance énergétique et alimentaire. Pour en savoir davantage, voici un focus sur le jardinage et l’écovillage.
Les piliers d’un écovillage
L’ecovillage est un concept dont l’objectif est la création d’un cadre de vie convivial, disposant d’un bon équilibre et d’une empreinte écologique minimale. Pour ce faire, il va s’appuyer sur trois principaux piliers que sont :
- l’écologie ;
- l’économie ;
- et le social.
L’aspect écologique d’un écovillage passe par l’aménagement du territoire, les constructions et la gestion des énergies renouvelables. L’agriculture ainsi que la gestion de l’eau et celle des déchets sont également prises en compte.
Sur le plan économique, l’écovillage met un accent sur la dynamisation de la production locale. Pour ce faire, il tient compte des petites entreprises et divers petits commerces environnants.
S’agissant du volet social enfin, l’écovillage va s’investir dans la création d’un pôle proposant des divertissements aux enfants et aux adultes. Le but poursuivi est de permettre aux habitants de proposer eux-mêmes et de participer à des activités de rencontre. Ainsi, ils peuvent être actifs dans l’écovillage et contribuer au plein développement de ses caractéristiques.
Les caractéristiques d’un écovillage
Les caractéristiques d’un écovillage vont essentiellement dépendre de son emplacement ou de sa localisation. Ainsi, la communauté sera définie par le lieu, le climat, les habitants et leur vision commune, voire leurs liens.
Sur cette base, il faut distinguer des écovillages isolés de ceux qui sont des parties de villages préexistants. Autrement dit, l’écovillage peut être un ou plusieurs quartiers aménagés de manière spécifique dans de grandes villes.
Dans tous les cas, la taille maximale d’un écovillage tourne idéalement autour de 500 personnes. Cela permet aux habitants de se connaitre entre eux. Ainsi, ils vont démocratiquement avoir de l’influence sur l’évolution du village.
Les différents types d’écovillages
Les écovillages se distinguent les uns des autres par leurs objectifs. Ainsi, vous avez d’abord des communautés qui sont basées sur l’écologie et l’agriculture. Ce sont d’ailleurs les écovillages les plus courants. Ils prônent d’une part une agriculture biologique et respectueuse de l’environnement. D’autre part, les écovillages basés sur l’agriculture et l’écologie comptent sur une utilisation optimale des ressources pour limiter le gaspillage.
A côté des écovillages basés sur l’écologie et l’agriculture, il y a ceux qui reposent sur une philosophie spirituelle. Ceux-ci fonctionnent plutôt comme des communautés religieuses et mettent un accent particulier sur le traitement de l’esprit.
Puis, vous avez des écovillages qui sont structurés autour du social. Leur principal objectif est de redynamiser la sociabilité de l’humain. Pour ce faire, ils combattent l’individualisme et l’égoïsme. Les écovillages basés sur la sociabilité favorisent ainsi la gentillesse et la solidarité.
Enfin, il y a des écovillages qui sont basés sur les notions d’équité et de durabilité. Ceux-ci embrassent la problématique du développement durable dans son entièreté. Ces écovillages travaillent aussi bien sur les enjeux écologiques qu’économiques et sociales.
La place du jardinage dans un écovillage
Le jardinage occupe une place de choix dans un écovillage. Il constitue en effet la principale source d’aliments. Pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, plusieurs communautés ont mis au point des systèmes de culture en permaculture. Il s’agit d’une forme d’agriculture qui vise à s’inspirer de la nature. La permaculture permet ainsi de développer des systèmes agricoles en synergie qui sont basés sur la diversité des cultures.
Avec l’adoption de la permaculture, le jardinage dans l’écovillage se fait à partir de trois exigences éthiques fondatrices. Parmi celles-ci, il y a d’abord la préservation de l’environnement et de la biodiversité. A cela s’ajoute la volonté de construire une communauté prônant le bien-être individuel et collectif. Enfin, la permaculture va favoriser le partage des ressources et la redistribution équitable du surplus de la production.
Par ailleurs, sachez qu’en dehors du jardinage, la permaculture va aussi influencer l’habitat de l’écovillage. Pour ce faire, elle va favoriser des constructions en matériaux locaux biodégradables. Ainsi, elle va réduire l’empreinte écologique de la communauté.
L’autosuffisance énergétique des écovillages
L’autre aspect des écovillages qu’il convient de mettre en avant est leur autosuffisance énergétique. Cette dernière est d’abord favorisée par le type d’habitat. Il faut savoir que les maisons des écovillages sont généralement faites en matériaux sobres en consommation d’énergie. De ce fait, les besoins énergétiques sont moindres.
Il y a aussi le mode de vie et les habitudes de consommation des habitants des écovillages. Ceux-ci ont en effet tendance à se contenter du strict minimum. Ils s’affranchissent de certains appareils et autres gadgets qui sont énergivores.
Enfin, les écovillages ont recours aux énergies renouvelables pour satisfaire leurs besoins énergétiques. Ainsi, ces communautés sont souvent dotées de panneaux photovoltaïques qui leur permettent de profiter d’une énergie propre.
En somme, retenez que le concept d’écovillage compte de plus en plus d’adeptes. Il séduit par ses politiques de développement durable qui mettent l’homme et l’environnement au cœur de toutes les activités. Les écovillages bénéficient d’une autosuffisance alimentaire et énergétique qui les rend pratiquement autonome.
